L’équipe LITTORAL au sommet
L’équipe LITTORAL a organisé un workshop ‘Peak to Sea’, qui s’est déroulé avec succès les 6 et 7 Février 2024 au sommet de l’Observatoire Midi Pyrénées du Pic du Midi de Bigorre (altitude 2877m). Malgré les absents, ce colloque a été un moment crucial, permettant de faire le point sur les avancées scientifiques et de définir les orientations futures des différentes recherches menées au sein de cette équipe.
L’objectif principal de ce workshop était de renforcer la cohésion en liant les différents domaines d’expertise présents. Nous avons ainsi eu l’opportunité de discuter en profondeur des multiples facettes des problématiques littorales, allant de l’impact des modes climatiques sur les côtes à la modélisation des transports sédimentaires, en passant par les mécanismes de résilience face aux pressions anthropiques.
Au cours de ces deux journées intenses, des idées ont fusé, des expériences ont été partagées : des doutes et des questions qui subsistaient, et enfin des collaborations ont été consolidées. Bien que nos discussions aient parfois pris des airs cosmiques en observant les télescopes du site, nous sommes vite revenus sur terre pour aborder les défis concrets qui attendent l’équipe avec des interrogations qui persistent : quel rôle jouent les vagues dans le façonnement de nos côtes ? Leur influence à long terme est-elle déterminante ? Pourtant, malgré nos recherches approfondies, nous peinons à déceler une tendance significative liée aux vagues par rapport à l’élévation générale du niveau de la mer. Il devient crucial de clarifier les termes et de redéfinir nos approches, car en réalité, l’évolution observée du littoral sur une période de près d’un demi-siècle passé ans reste un mystère non résolu.
A droite, le coronographe (Instrument optique inventé en 1930 par le français Bernard Lyot, permettant de simuler des éclipses de Soleil et ainsi d’observer la couronne solaire) et à gauche le Télescope Bernard Lyot (Télescope de 2m de diamètre accueillant à son foyer un spectropolarimètre à échelle, NeoNarval, stabilisé en pression et température depuis 2019 et il accueillera d’ici 2024 un spectropolarimètre infrarouge SPIP, copie de l’instrument SPIRou (CFHT)).
Une constante qui ressort de nos échanges est le besoin crucial de données in situ pour valider les études, notamment celles réalisées à partir de satellites ainsi que pour fournir les conditions aux frontières des modèles numériques. C’est cette particularité de maitrise de ce triptyque qui rend la position de l’équipe LITTORAL si unique dans la communauté littorale mondiale. Dans cette optique, l’idée de ce colloque était de planifier la rédaction d’un article de prospective réunissant toutes les expertises, afin d’explorer au mieux les enjeux actuels des questions liées aux études du littoral.
