Un modèle pour prédire la vulnérabilité future des espèces marines du Pacifique sud oriental
Le réchauffement climatique augmente la température des océans, qui voient leur concentration d’oxygène diminuer. Conséquence directe : les espèces marines subissent un stress physiologique, quantifiable grâce à un indice métabolique. Une étude parue dans Frontiers in marine science, dirigée par Alexandra Parouffe, doctorante au LEGOS (Université Toulouse III), propose un nouveau modèle permettant d’estimer les zones océaniques à risque pour les espèces présentes dans le Pacifique sud-est d’ici 2100.

Vitesses climatiques, gradient spatial de l’index métabolique Φ, à 200 m, sur la période 2006-2100. En bleu, les isocontours de l’oxygène (en mmol.m-3) délimitant la ZMO et les eaux oxygénées. Les étoiles représentent Juan Fernandez (JFA), l’Archipel de Desventuradas (DA) et l’Ile de Paques (EI) situés sur des chaines de monts sous-marins.
Retrouvez l’actu complète sur le site web de l’Université Toulouse III.
Référence : Parouffe A, Garçon V, Dewitte B, Paulmier A, Montes I, Parada C, Mecho A and Veliz D (2023). Evaluating future climate change exposure of marine habitat in the South East Pacific based on metabolic constraints. doi: 10.3389/fmars.2022.1055875. Front. Mar. Sci. 9:1055875.
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